Les petites News de Nickie Trebor

Dji n'sé nén c'qui y a

Dji m'sint bén flagada

Dji n'sé nén c'qui y a

J'ai jamais s'ti comm' ça

Hommage à un Rital et à un Carolo,

Ils sont partis su'l voye

Le premier ce samedi,

Le deuxième ce dimanche 25 juin.

Malgré ce resplendissant soleil,

Il pleut désormais dans le coeur de nombreu.x.ses wallon.ne.s

Tous deux, chacun dans son genre musical, étaient de grands artistes

Par leur talent et par leur sympathie.

Une page se tourne,

Salut, les Artistes 

Je suis rital et je le reste

Et dans le verbe et dans le geste

Vos saisons sont devenues miennes

Ma musique est Italienne

Quel que soit notre âge, Georges Brassens, c'est un nom qui n'est pas inconnu. Il évoque pour beaucoup un moustachu aux cheveux bouclés, une pipe dans la bouche et une guitare à la main.

Le petit Georges a écouté beaucoup de mandoline auprès de sa maman d'origine italienne et plus tard il a cédé cette mandoline pour la guitare.

Durant sa jeunesse, il était ouvrier chez Renault. 

Ensuite, vers la trentaine, pour certains il est devenu le poète Setois, pour d'autres, le libertaire.

Pour tous, ce sont des paroles apprises à l'école ou dans les mouvements de jeunesse : Les copains d'abord, Gare au gorille, Les amoureux des bancs publics...

Brassens, c'est surtout le parolier pour adultes. Il est peu accessible aux enfants et aux ados. Mais une fois qu'on a gagné en maturité, on se souvient de Brassens et on le réécoute alors avec beaucoup de plaisir.

Ses coups de gueules anti cléricaux et anti militaires séduisent ses fans : La mauvaise réputation. Certains autres textes plus grivois apportent le sourire aux lèvres : Brave Margot, Fernande.

Il nous a quitté à soixante ans, le 29 octobre 1981 mais son oeuvre, elle, est immortelle.

Elle est à toi cette chanson,

Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,

M'a donné quatre bouts de bois

Quand, dans ma vie, il faisait froid,